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mon univers culturel

12 février 2016

film : anomalisa

Anomalisa : l’apogée de la lenteur

Si je devais donner un titre au film « anomalisa » ca serait l’apogée de la lenteur, ou plutôt du calme. J’adore ce film. Tout les personnages ont la même voix (enfin je crois) en tout cas que ce soit des hommes ou des femmes ils ont une voix d’homme, et le temps parait infini, je n’ai pas trop compris le sens du film. J’irai le voir une deuxième fois. Je l’ai trouvé tellement beau, intime même. Ca casse le rythme, ca fait du bien, je trouve, enfin moi ca me fait du bien. Je crois que je n’ai pas compris le film. Mais en tout cas ca m’a fait réfléchir c’est sans doute le but. J’ai bien aimé les petits gestes du quotidien qu’on ne voit jamais d’habitude.  J’ai bien aimé les codes qui sont différents de notre société tout en l’a copiant. Si j’aurai une conclusion à faire de ce film, c’est que si on rencontre un grand amour dans sa vie, et il ne faut pas le perdre. Ou alors comme il dit la leçon serait de se dire qu’il n’y a pas toujours de leçons à tirés des choses, et se dire que j’ai passé un bon moment pendant 1h36. Je vais le revoir accompagnée, mais j’étais content de le voir tout seul pour le premier visionnage, je vais le revoir pour le comprendre déjà, et pour  reprendre du plaisir d’apogée de calme durant une nouvelle heure 36.  Je n’aime pas le fait que la lenteur et la solitude soient des mots à connotations négatives et qu’ils n’ont pas de variantes positives. Je sais que dans la société, tout doit être rapide, tout doit toujours être toujours plus rapide, mais ce film c’est une bouffée d’oxygène contre le temps. Je crois que pendant ce film j’ai perdu la notion du temps, et je pense, comme  en plus on me l’a déjà dit, que la plus part des gens trouveront ce film, soit chiant, soit trop long (alors qu’il est trop court), soit trop lent. A la limite si on doit faire une critique de la lenteur, autant dire « longé » car c’est un mot qui sort de l’ordinaire, et qui est beau. L’animation est faîte de manière incroyable, c’est très réaliste et en même temps dans un univers à part. Le titre c’est anomalisa mais le personnage principal c’est plutôt l’homme. J’y vois aussi dans ce film qu’au final, que tout les gens qu’on rencontre ont la même voix, le même visage, limite le même sexe et que des fois on rencontre des gens qui, qui change tout. Et faut le voir en VO c’est beaucoup mieux, comme tout les films d’ailleurs, on est plus dans l’histoire, les mots ne sont pas déformés on comprend plus de choses et le sens de chaque mots.

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7 février 2016

extrait du livre "contre les jouets sexistes"

Les sentiments :

Dans le système patriarcal, la vocation de la femme est de prendre soin des autres, d’entretenir le foyer et de plaire aux hommes. Le rôle féminin repose finalement sur l’abnégation. Et celle-ci trouve sa légitimation dans une certaine vision de l’amour. L’ « amour » permet de justifier le sacrifice de soi, le dévouement et le temps passé à s’occuper des autres .  il permet de rendre acceptabe ce qui ne l’est pas : la domination, le mépris, l’absence d’estime de soi.

On soigne les bébés, les animaux, les malades, son mari… parce qu’on les aime. Les jouets préparent les petites filles à évoluer dans un univers où l’ « amour » sous toutes ses formes est la valeur première. L’expression des émotions positives ( joie, affection, tendresse, etc) encouragée chez les jeunes enfants, devient à partir d’un certain âge un trait proprement féminin. A travers le maternage des poupées, mais aussi des animaux, et les relations d’amitiés entre filles, les fillettes s’approprient le langage des sentiments et de la sensibilité.

Le grand amour

Les jouets inculquent aux fillettes l’attente du grand événement de leu vie : l’amour avec un grand « A », celui qu’elles éprouveront pour un homme (forcément viril, puissant). Elles apprennent que c’est lui qui va leur permettre de se réaliser en tant que femme.  Et que seul le regard masculin peut valiser l’existence de la femme et la rendre heureuse (comme si elle ne pouvait l’être par elle-même. « l’éducation donnée aux petites filles les pousse à se voir comme des êtres incomplets et à attendre un homme miraculeux et unique » le couple et la famille sont des rêves, avant de devenir plus tard une raison de vivre.

Les innombrables jouets qui mettent en scène des personnages de princesses entretiennent l’illusion que le bonheur suprême c’est l’ « amour », cristallisé dans une belle robe, un beau cavalier, et une belle fête. Le fantasme du mariage comme « le plus beau joue de sa vie » apparaît bien comme la suite logique du rêve de petite fille de devenir princesse.

Ainsi, on éduque les petites filles à donner primauté aux sentiments amoureux. Malheureusement, l’amour est « un système de pratiques qui ne peut être extrait du système des rapports sociaux, inégalitaires, entre les sexes » dans les relations affectives aussi, on retrouve une dissymétrie entre les femmes et les hommes. Le sociologue bozon a identifié ce qu’il nomme « la division sexuelle du travail affectif » : la relation se passe sur le modèle gestionnaire /utilisateur. « la femme est celle qui se préoccupe du bon fonctionnement de la relation, l’homme restant sur son quant-à-soi. Cette limitation de la remise de soi du partenaire masculin manifeste moins un trait psychologique spécifique des hommes qu’il n’exprime un trait de la domination masculine, la volonté de rester hors d’atteinte, la peur de la dépendance »

CouvJouets

6 février 2016

musique : 30 chansons qui m'ont marqués

-mon lux : easy

-saez : j’accuse

-ac/dc : whiskey on the rock

-cocoon : hey ya

- steve wonder : superstition

- muse : unutural selection

- aaron smith : dancin

- lewis del mar : loudy

- aznavour : hier encore

-KT tunstall : i want you back

-noir désir : comme elle vient

-alicia keys : new york

-eddy mitchell : 18 ans demain

-queen : kind of magic

- beatles : day tripper

-the avener : lonely boy

-lykke li : i follow rivers

-gesaffelstein :  pursuit

-morcheeba : the sea

-aaron : le tunnel d’or

-orelsan :  plus rien ne m’étonne

-shaka ponk : black listed

-C2C : the cell

- Fauve : les hautes lumières

-trust : antisocial

-johnny hallyday : l’envie

- skip the use : être heureux

-k maro : femme like you

-emile et image : les démons de minuit

-jacques brel : ces gens la

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4 février 2016

10 jours dans un asile

Nelly bly

Reportage vraie en 1890 d’une journaliste qui va rentré dans un asile, en immersion pour en décrire le quotidien.

Livre bouleversant, sachant que ce n’est pas un roman, mais un rapport réel sur des conditions de vies. Je comprend mieux pourquoi les americains disaient que c’était la meilleure journaliste des etats-unis. Nelly n’a peur de rien, on suit avec passion son récit, elle ne sait pas comment devenir folle, elle fait semblant et se rend compte qu’au final dans l’asile elle a juste à être normal, les medecins ne se préoccupent en rien de son état. On ressent beaucoup de violence, on a les larmes aux yeux tellement ce livre nous déchire, des femmes qui ont toutes les têtes et qui vivent dans des conditions horribles et qui ne pourront jamais sortir. Le froid, un bain par semaine et froid avec la même eau que les autres, aucune intimité, les repas immonde, l’ennuie. Et puis la folie arrive presque naturellement à force de vivre dans ce cauchemar. C’est il y a longtemps diront nous, mais pas tant que ca, et puis le courage de cette très jeune journaliste, qui grâce à son dévouement à permis une avancée considérable dans la prise en charge des malades.  Les infirmières infâmes et les médecins aux abonnées absents, on ne peut pas même pas se mettre à leur place tellement c’est un destin cruel.  Court ouvrage mais intense tant l’écriture colle au style de la journaliste, direct, vraie, sans en rajouter, raconter sa vision de la chose.  Une femme qui à entrepris beaucoup d’autres aventures dans sa carrière, d’autres livres en parlent. Les livres font juste un peu commerciale c’est le seul défaut que je trouve, comme si on en faisait des tonnes avec une collection. Le livre permet aussi de voir toutes les étapes pour rentré dans un asile, ce qui est au final simple, et d’en sortir impossible.  J’ai beaucoup pensé au film shutter island durant cette lecture, pour le contexte ancien, l’île glauque avec des choses bizarres qui se trament.

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4 février 2016

paris est une fête

Esnest hemingway

1964

Lecture du 20 /01 au 30/01

Livre incroyable, même si il n’y a rien de spécialement heureux dans ce livre, je le trouve joyeux, gai, un couple sans trop de moyens qui vit dans le Paris des années 30, une ville merveilleuse. On a envie d’y être, de découvrir avec l’auteur comment c’est vraiment paris. On dirait vraiment le vrai paris et que tout ce qu’on fait c’est pour essayer de retourné à ce moment où la ville est son image, ses habitants étaient à l’apogée de leur splendeur.  J’ai trouvé ça drôle que le personnage de sa fiction porte le nom de son auteur. On était encore plus dans l’histoire, même si finalement il n’y a pas vraiment d’histoires, il y a des points qui m’interrogent encore. On a plutôt l’impression que c’est une balade dans le vieux Paris, une balade où on croise tel ou tel personne, tel café, tel bistrot, tel alcool. Beaucoup de descriptions de rue, de lieux, d’alcool. On est plongé dans sa vie, dans une vie simple mais en même temps simple à paris c’est impossible, une vie à paris c’est forcément rocambolesque et formidable. Le style d’écrire m’a beaucoup plu, on se sent bien à lire ce livre, c’est difficile à expliquer,  c’est pas un chef-d’œuvre pour moi,  c’est juste une bonne bouffée d’air frais qui nous fait le plus grand bien. Même si on a du mal à comprendre le sens de la vie du narrateur et à suivre tout les personnages qu’il rencontre, on a envie de l’aider, qu’il réussisse sa petite vie d’écrivain parisien. En tout cas on en ressort content et avec une excellente image de paris, paris comme un village où on discute facilement avec les gens qu’on croise, comme au marché, mais avec toute sa grandeur et ca donne ce qu’est paris, une ville extraordinaire.

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3 février 2016

"ne me dîtes plus jamais bon courage!"

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Philippe BLOCH

(lexique anti-déprime à usage immédiat des francais)

2014

Lecture du 16 /01 au 20/01

Livre intéressant sur les défauts des hommes de ce siècle, et en particulier des français. Après c’est assez triste et on a l’impression de se prendre la morale et que tout ce qu’on fait ce n’est pas bien. Je pense que le français a un certain charme et que oui on pourrait être moins triste car on est dans un beau pays, beaucoup de vrai dans ce livre surtout sur notre quotidien. J’ai aimé l’analyse de notre vocabulaire, le style d’écriture vraiment basique simple, sobre, adapté. Après il est vraiment très court les explications ne  sont pas assez développés ,je trouve ,surtout pour les bonnes choses qu’il faut faire. Et aussi beaucoup trop d’exemple sur les américains, peu de chiffres même si il a avant tout voulus montrer un ressentis. C’est un livre utile, les cas sont des cas qu’on connait tous, au quotidien, et nous même évidemment, ca remet en question, ca pique un peu dans l’orgueil car on a l’impression que le français n’a que des défauts, c’est un peu exagéré on a aussi l’impression que tout le monde est triste ce qui est faux. Après il montre aussi une triste vérité, franchement son bouquin me montre plus tout les défauts qu’on a et qui sont bien tristes plutôt que de me booster vers autre chose mais l’auteur a de bonnes idées. Mais la conclusion est très courte par contre.

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